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Quel avenir pour les OGM en france?

Quel avenir pour les OGM en france?
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5 mai 2010

Les solutions sensées étre aportées par les OGM

les OGM une clef pour l'avenir

 

L’homme a commencé à sélectionner des plantes il y a environ 10 000 ans lorsqu’il s’est mis à cultiver des plantes pour assurer ses besoins alimentaires. A cette époque, l’homme a choisi les plantes qu’il utilisait en conservant et en reproduisant les plus belles, les plus productives, les meilleures à manger, mais également les plus faciles à récolter et à conserver.
La culture et la sélection empirique du blé par l’homme de la préhistoire ont abouti à la différenciation, entre 6 000 et 5 000 ans avant J-C, du blé dur (utilisé aujourd’hui pour la fabrication des pâtes) et du blé tendre (pain).

A la fin du 19ème siècle, avec la découverte des lois de l’hérédité, il est devenu possible d’utiliser de manière plus précise le potentiel de recombinaison des gènes lié à la reproduction sexuée. M. de Vilmorin a jeté les bases de la sélection moderne en proposant des méthodes plus efficaces pour croiser deux individus choisis pour leurs caractères intéressants : résistance aux parasites, rendement, ... et rechercher dans leurs descendants les plantes qui avaient cumulé les caractéristiques favorables des 2 parents.

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Depuis plusieurs décennies, le développement des connaissances en biologie, tant au niveau cellulaire qu’au niveau moléculaire ont donné naissance aux biotechnologies modernes, sources de progrès et d’innovations.

Les progrès en biologie cellulaire ont rendu possible la culture in vitro pour la plupart des espèces cultivées. La culture in vitro permet l’application de techniques afin de produire en grande quantité des plantes sélectionnées et parfaitement saines : c’est le cas de l’asperge, du fraisier, de la pomme de terre, de l’ail...
Les connaissances acquises en biologie moléculaire permettent d’analyser et de caractériser l’information génétique d’un être vivant. Cette nouvelle science est appelée génomique.
Les savoir-faire combinés acquis en biologie cellulaire et moléculaire permettent de modifier cette information génétique en introduisant de nouveaux gènes (autrement que par la reproduction sexuée), c’est la transgénèse.

L’introduction des plantes transgéniques en agriculture vise à améliorer les conditions de culture par optimisation raisonnée des moyens phytosanitaires, ou encore en créant de nouvelles variétés végétales résistantes aux contraintes environnementales.

résumé : article qui parle de la sélection des plantes jusqu'à l'arrivée aux OGM et leur utilisation du fait de leur résistances

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5 mai 2010

Generalitées

généralités

4 mai 2010

petite introduction sur les OGM

C'est en 1977 que le transfert de gènes par des bactéries est découvert.

 Des bactéries pathogènes de plantes (agrobactéries) ont la faculté de transférer et d’insérer leur ADN dans celui de la plante. Le gène transféré se baptise transgène.

1983 : naissance du premier organisme génétiquement modifié en laboratoire, un plant de tabac transgénique.       Cette fois-ci la modification génétique de la plante est contrôlée au niveau de l'ADN.

 1985 : Première plante transgénique résistante à un insecte

Premier passage de plantes transgéniques des laboratoires aux champs en 1986.

Dans un souci de suivre ces importants progrès techniques, la France met en place en 1986 la Commission de Génie Biomoléculaire (CGB). Cette commission nationale est responsable du respect des réglementations, contrôle les essais de culture d'OGM en champs et délivre les autorisations d'essais et de commercialisation des OGM.

1987 : Première plante transgénique tolérante à un herbicide total.

1988 : Première céréale transgénique (maïs résistant à la kanamycine).

1990 : Première commercialisation d’une plante transgénique (Chine : tabac résistant à un virus).

C'est en 1994 que la première plante transgénique est commercialisée par le groupe Calgène aux Etats-Unis.         Il s'agit d'une tomate à maturité retardée.

En 1995 démarrent des grandes cultures transgéniques aux USA.

En 1997, l’Union Européenne autorise la culture d’un maïs Bt pour l’alimentation humaine et animale. Ce maïs possède un gène issu d'une bactérie Bacillus thuringiensis qui produit une protéine insecticide.

1999 : 40 millions d’hectares de plantes transgéniques dans le monde.

2000 : séquençage du génome d’Arabidopsis thaliana.

2002 : 58,7 millions d’ha de plantes transgéniques cultivées dans le monde.

2003 : 67,7 millions d'hectares de plantes transgéniques cultivées dans le monde.

2004 : 81 millions d'hectares de plantes transgéniques cultivées dans le monde.

2005 : 90 millions d'hectares de plantes transgéniques cultivées dans le monde.

2006 : 102 millions d'hectares de plantes transgéniques cultivées dans le mon

18 pays dans le monde pratiquent la culture d'OGM en plein air. Mais 99% de la surface cultivée est concentré dans six pays : Etats-Unis 63%), Argentine (21%), Canada (6%), Chine (4%), Brésil (4%) et Afrique du Sud (1%). En Europe, la culture d'OGM reste marginale,sauf en Roumanie (70 000 ha) et en Espagne (32 000 ha de maïs pour          l'alimentation animale.

Augmenter les rendements, améliorer la productivité, résoudre le problème de la faim dans le monde, réduire la pollution, telles sont les promesses des OGM agricoles...

4 mai 2010

voici la seconde partie de mon blog sensé

voici la seconde partie de mon blog sensé démontré que les OGM peuvent être un danger potentiel pour la planète.

4 mai 2010

voici la première partie de mon blog consacré aux

voici la première partie de mon blog consacré aux technologies sensé facilité la vie de l'homme grâce aux OGM

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4 mai 2010

conclusion sur les ogms

Les OGM agricoles, aberration économique et écologique

auteur-e(s) : Commission Ogm, Lignes d’Attac France

Fruit de plusieurs millénaires de travail des paysans et de l’évolution de la vie sur terre, le patrimoine génétique n’appartient à personne et ne doit appartenir à personne.


   

A l’heure de la mondialisation néolibérale, la faculté des êtres vivants à se reproduire par eux-mêmes dans le champ du paysan est considérée comme un obstacle au commerce par l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Peu à peu, pour ne pas provoquer de vives réactions de l’opinion, tout se passe comme s’il fallait en finir avec cette intolérable concurrence déloyale dont pâtiraient les multinationales de l’agro-chimie. La reproduction doit devenir leur monopole, quand bien même la production serait assurée par le paysan !

Augmenter les rendements, améliorer la productivité, résoudre le problème de la faim dans le monde, réduire la pollution, telles sont les promesses des OGM agricoles... Pourtant, après presque dix ans de culture commerciale de plantes OGM, et en dépit d’énormes pressions pour les faire accepter, seuls 3 pays les cultivent en masse.
Aucune des promesses n’a en réalité été tenue . Aux Etats-Unis, la culture de plantes OGM a fait perdre 12 milliards de dollars au secteur agricole  Le surcoût des semences OGM n’est pas compensé par une augmentation équivalente des revenus de l’agriculteur. La facilité de culture initialement constatée laisse la place à d’insurmontables problèmes : apparition de « mauvaises » herbes tolérantes aux herbicides les plus puissants et d’insectes résistants aux plantes OGM censées les tuer... Le gouvernement britannique a lancé une vaste étude pour faire accepter les OGM. La publication, en octobre 2003, de ses résultats révèle des impacts essentiellement négatifs sur l’environnement et un intérêt économique nul.Ils obligent Margrot Wallstorm, commissaire à l’environnement de l’Union européenne, à réagir : les firmes « ont essayé de mentir aux gens et de leur imposer les OGM. (...) Quand elles parlent de nourrir les affamés, pourquoi n’ont-elles pas commencé par de tels produits ? Nourrir les actionnaires, oui, mais pas les autres ».

Réussir à accroître encore le rendement et la productivité grâce aux OGM aggraverait la surproduction chronique rencontrée au Nord comme au Sud. Bientôt, le café, le cacao, les bananes... seront issus de plantes OGM. Le prix de ces matières premières baissera, puisqu’il est déterminé par le marché contrôlé par quelques multinationales (Kraft, Nestlé, Unilever, BSN...). Déjà, la plupart des producteurs ne parviennent plus à vivre de leur travail, alors que les prix de vente au détail dans les grandes surfaces restent stables... Qui empoche la différence ? Au Nord, les crises agricoles s’enchaînent, mais le contribuable compense via d’énormes subventions. Au Sud, les conséquences sont tragiques : les OGM destinés à l’exportation remplacent les cultures vivrières qui peuvent nourrir les populations locales !

Les seuls « avantages » avérés sont ailleurs :
- la coexistence de l’agriculture conventionnelle, paysanne ou biologique, avec une agriculture transgénique est impossible : selon un rapport de l’UE destiné à rester secret, mais dévoilé par Greenpeace , le coût (jusqu’à 41 % du prix de revient) de la séparation des filières, à la charge de ceux qui n’utilisent pas les OGM, les condamne à la faillite... Cela s’est déjà produit au Canada où le colza OGM omniprésent a interdit toute culture de colza non transgénique ;
- l’achat d’une semence OGM oblige à acheter au même fournisseur les pesticides nécessaires à sa culture. Ceux qui en ont déjà cultivé s’aperçoivent que revenir en arrière est très difficile, sinon impossible ;
- après Terminator, qui programmait la stérilité, voici les technologies de restriction de l’utilisation des ressources génétiques des plantes et animaux (GURTS). Mieux encore, à la demande  de l’industrie des OGM, le brevet est peu à peu détourné de sa vocation initiale ! Une simple découverte devient, en effet, brevetable alors qu’auparavant, seul un procédé technique nouveau issu d’une invention pouvait l’être. Signé en 1994, l’ADPIC oblige chaque pays membre de l’OMC à intégrer ces nouvelles règles dans sa législation. C’est le but de la directive 98/44 adoptée par l’Union européenne, mais non encore transposée en droit national dans plusieurs pays. Décrire un ADN existant depuis des millénaires peut dorénavant suffire à breveter un gène, une molécule et même une partie isolée du corps humain !
Détenir un tel brevet donne le pouvoir :
- d’interdire ou d’autoriser, aux conditions de son choix, l’usage ou la fabrication d’un produit ou d’un gène, quel que soit le procédé employé ;
- de limiter le partage des connaissances et la liberté de la recherche ;
- de renforcer la place des multinationales au détriment des pays du Sud : obtenir et entretenir un brevet pendant sa durée de vie coûte en frais administratifs et juridiques entre 100 000 et 500 000 dollars dans les pays développés. Contester un brevet coûte en moyenne 1,6 million de dollars ;
- de s’approprier le vivant ; de faire de la plante ou de l’animal sa chose grâce à une manipulation génétique. Pas seulement d’un individu, mais de l’ensemble d’une variété ou d’une espèce, descendance comprise.

Avec la directive 98/44 plus personne n’a le droit de faire se reproduire un animal ou de conserver le grain récolté pour le semer l’année suivante, sauf à payer la licence correspondante. Ce qui était un droit universel devient une exception accordée sous conditions aux agriculteurs. Jusqu’à quand ? Déjà, en Amérique du nord, Monsanto engage des détectives privés pour faire respecter ses brevets, « cesse » de vendre des semences pour imposer un contrat léonin intitulé « Semez la technologie, récoltez les profits ».  De fait l’agriculteur n’achète plus des semences, il achète un droit d’utilisation annuel ;
- de légaliser le pillage des pays du Sud (environ 80 % de la biodiversité s’y trouve). Par exemple, les Indiens connaissent l’usage médical de la piprine (extraite du poivre) depuis des millénaires, mais seule une entreprise américaine peut en assurer la commercialisation grâce à son brevet. L’intérêt particulier prime sur le bien commun.

La demande européenne étant inexistante, rien ne justifie les OGM agricoles. Reste l’argument du retard technologique et commercial sur les Etats-Unis. Pourtant, même du point de vue néolibéral, il ne tient pas la route : ne disposant pas de vastes territoires aussi favorables à la culture d’OGM que les Etats-Unis, l’Europe ne pourra pas rivaliser avec eux sur ce terrain. Pour accroître sa compétitivité et ses parts de marchés, l’Europe a tout intérêt à renforcer son domaine d’excellence : une agriculture de qualité, sans OGM, compatible avec les besoins et souhaits de la population mondiale.

L’évaluation d’une telle technologie ne peut relever que d’un contrat social, au terme d’un large débat démocratique . L’Europe, n’a pas profité du moratoire pour l’organiser. En France, les initiatives en ce sens ont été étouffées. Pour plus de détails voir la note précédente. En septembre 2003, les députés européens ont donc approuvé, sans être en mesure de décider en connaissance de cause, une directive sur la traçabilité et l’étiquetage des OGM dans le but de lever le moratoire. Résultat : malgré des avancées incontestables, le compte n’y est pas !
La responsabilité des fabricants d’OGM a été « oubliée ». En cas de catastrophe ce sera encore à la collectivité de payer pour tenter de réparer les dégâts pendant que les multinationales empocheront les bénéfices des activités à l’origine du préjudice. Un produit qui contient plus de 0,9 % d’OGM devra être étiqueté. Mais le seuil technique de détection est de 0,1 %. Cet écart ne permettra pas de garantir l’existence de semences sans OGM ! Si la démocratie n’avait pas été bafouée, nos élus aurait peut-être pu prendre connaissance de la consultation de 20 000 Britanniques. Ses résultats montrent que « plus les gens prenaient connaissance du dossier, plus leur sentiment de réticence voire d’hostilité à l’égard des OGM augmentait », ou un résumé en français à la page 7 du document référencé à la note 4. 93 % sont persuadés que la commercialisation des OGM
est motivée par des intérêts financiers plutôt que par l’intérêt général. Dorénavant, 54 % sont opposés aux cultures au Royaume-Uni.

Au nom du libéralisme, on déréglemente et détruit les monopoles publics ; on organise la législation sur les brevets pour permettre aux multinationales de l’agro-chimie et de la grande distribution de développer des monopoles privés et faire de la vente forcée au prix fort ; on impose une technologie contraire à la liberté d’entreprendre et de consommer, de contrôler la chaîne alimentaire et la politique sanitaire. Tout cela pour augmenter les valorisations boursières, bénéfices et dividendes des multinationales. Cette accumulation des richesses consacre la main mise de la finance sur le politique, sur la vie.

17 mars 2010

les OGM pollueraient plus

OGM : le point de vue
d'Hervé Le Meur


01/04/2008

.


Le président de OGM dangers explique pourquoi, selon lui, «il faut interdire les OGM dans l'agriculture et l'alimentation».


La France doit transposer ces jours-ci en droit national une directive européenne (2001/18 CE) visant à la coexistence des cultures OGM (plus exactement des plantes génétiquement modifiées ou PGM) et cultures conventionnelles. Le gouvernement a soumis un projet de loi au Sénat qui l'a amendé et transmis à l'Assemblée nationale pour examen.

 

Depuis dix ans que l'on débat de ces PGM, le niveau de connaissance de certains protagonistes n'a toujours pas monté. J'ai ainsi pu entendre un vice-président de l'Assemblée nationale dire devant La Chaîne parlementaire : «Les OGM, on en fait depuis des centaines d'années.» S'il pense que la transgénèse ne diffère pas de la reproduction classique, pourquoi s'arrêter à des «centaines d'années» quand ce serait des milliards d'années ? Les promoteurs des PGM nous les vantent comme une révolution et commencent leur historique au néolithique (cf. le site de l'INRA par exemple). Il faudrait savoir ! Puisqu'un scorpion ne peut pas féconder un peuplier (sic), et qu'un peuplier transgénique avec un gène de scorpion a été fait (1), leur propos est soit une erreur grossière, soit un mensonge. Même la définition par la Commission européenne d'un OGM leur donne tort : «Organisme dont le patrimoine génétique a été modifié d'une manière qui ne s'effectue pas naturellement…» Pas naturellement !

 

Les PGM diminuent-ils la pollution ? Il existe essentiellement deux types de PGM : ceux qui produisent un insecticide (appelés Bt) et ceux qui résistent (en le stockant) à un herbicide. Avec les PGM, ce n'est donc pas fromage ou dessert, mais insecticide ou herbicide, ou les deux ! Prenons donc l'exemple d'un colza Bt. Puisqu'il produit un insecticide, on peut accepter (dans un premier temps) que le fermier n'ait pas besoin d'en mettre. Peut-on en déduire que cette PGM pollue moins ? Eh bien, non, car la seule question scientifique serait de savoir quelle quantité de cet insecticide la PGM produit et la comparer à celle du «même»insecticide. Ça, ce serait de la science. Mais ces questions futiles n'intéressent pas l'Inra qui n'a toujours pas de chiffre à nous proposer pour alimenter le débat. Sachant que l'insecticide est produit par toutes les cellules pendant toute l'année, on se doute que la réponse n'est pas en faveur des PGM. Deux études partielles évaluent à entre 2 000 et 100 000 fois plus du «même» insecticide produit par la PGM que par une plante conventionnelle. Vous avez dit «pollue moins» ?

 

Mais après tout, ces questions sont peut-être secondaires. Prenons un peu de recul et voyons ce qui se passe aux États-Unis. Les scientifiques et les politiques ont fait manger des PGM aux Américains depuis douze ans. On ne peut même pas en tirer de leçon, car ils ne séparent pas les filières : sans témoin au sens scientifique, il n'y a pas d'expérience. Ces mêmes scientifiques et politiques viennent de décider de leur faire manger de la viande clonée. Il ne s'agit pas de discuter des risques, mais du monde que suppose et entraîne une telle décision. À force que chacun (scientifique, politique et citoyen) soit le nez dans le guidon, on n'ose plus se poser la question «dans quel monde je veux vivre ?». Pourquoi ? Pour ne pas être en reste contre les (méchants ?) Américains ou pour «ne pas arrêter le progrès». Il ne pourra jamais y avoir de progrès s'il ne peut être approprié par les citoyens. Et même quand leur réaction paraît déraisonnable, elle n'est peut-être pas irrationnelle.

 

Nous ne demandons pas un risque zéro, mais un risque que nous pouvons assumer. C'est une question d'autonomie. Avec les OGM et les techniques toujours plus complexes qui laissent toujours moins de place à l'humain, au fragile, au mortel, à la maladie, à la faiblesse, nous voyons là une tendance lourde de nos sociétés industrielles. Celles-ci veulent plus de technique, concrètement plus de machines, alors que nous voudrions plus d'humanité.

 

C'est le sens de la pétition que nous avons lancée et qui demande l'interdiction des OGM dans l'agriculture et l'alimentation, ainsi que l'utilisation des crédits de recherche pour des recherches en agriculture biologique. Nous maintiendrons cette pétition après la loi, car nous soutenons que celle-ci doit être l'émanation de la volonté générale.

 

Pour toutes ces raisons et bien d'autres consultables sur notre site, nous continuerons de nous opposer à tout OGM dans l'agriculture et l'alimentation, non seulement pour ce qu'ils sont, mais aussi pour le monde qu'ils supposent et peut-être surtout pour le meilleur des mondes vers lequel ils nous entraînent.

 

résumé : cet article énonce les dangers potentiels que peuvent représenter les OGM pour la population seulon Mr Hervé LE MEUR président de OGM danger  et que les politiciens et scientifiques ne veulent pas aborder ou rechercher

 

source :http://www.lefigaro.fr/debats/2008/03/31/01005-20080331ARTFIG00591-ogm-le-point-de-vued-herve-le-meur.php

17 mars 2010

des culture OGM présentes en france

La France et l’Allemagne n’interprètent pas de la manière le rapport récent qui souligne les risques pour la santé et l’environnement causés par le maïs MON810. Ce maïs est modifié pour produire un insecticide et résister à la pyrale du maïs, un insecte ravageur.
La France ne considère pas qu’il faut interdire ce maïs tandis que l’Allemagne l’a interdit.


Les plantations de maïs OGM en France


Selon des données rendues publiques par le ministère de l’agriculture :

  • 5 000 hectares d’OGM en 2006,
  •   19 815 hectares semés d’OGM en 2007,  il s’agit de maïs transgénique MON810, car seul cet OGM est autorisé en France.
  • Greenpeace, qui réclame un moratoire sur le MON810 ainsi qu’une la récolte préventive des hectares déjà plantés, a réalisé une carte des zones de culture OGM.
  • Quasiment toutes les parcelles de maïs OGM sont dans le Sud Ouest, en Aquitaine et Midi-Pyrénées, la Haute-Garonne et le Tarn-et-Garonne en comptant le plus.



  • résumé:  cette carte du ministére de l'agriculture nous présente les superfices en hectare et par région de plantation de maïs ogm

    source : http://www.consoglobe.com/ac-actus-developpement-durable_2009_carte-cultures-ogm-france.html

    17 mars 2010

    définition

    O.g.m. : Un organisme génétiquement modifié (OGM) est un être vivant (animal, végétal ou micro-organisme) dont l'homme a modifié le patrimoine génétique afin de lui conférer de nouvelles propriétés.


    Ces transformations, qui sont opérées par des techniques de génie génétique, permettent d'introduire dans le patrimoine génétique d'un organisme, un ou plusieurs gènes pour ajouter, supprimer ou modifier certaines de ses caractéristiques.
    Les gènes introduits peuvent provenir de n'importe quel organisme : virus, bactérie, levure, champignon, plante ou animal.


    Les utilisations, et perspectives d'utilisations offertes par les OGM sont vastes et touchent plusieurs secteurs dont ceux de l'agriculture et de l'agroalimentaire.
    On est bien loin aujourd'hui des premiers balbutiements de transformations végétales (le premier végétal génétiquement modifié est un plant de tabac rendu résistant à un antibiotique en 1983). La science parvient désormais à modifier la plupart des principales espèces cultivées : betterave, maïs, pomme de terre, riz, colza, soja...

    Pour le moment, les transformations opérées sur les végétaux visent principalement à les rendre résistants :
    - aux herbicides (les herbicides utilisés en agriculture comme le glufosinate et le glyphosate sont souvent extrêmement puissants et menacent les plantes cultivées) ;

    - aux insectes tels que des chenilles ou des coléoptères qui menacent les plantes en leur faisant produire des protéines insecticides;
    - aux maladies (virus, bactéries phytopathogènes, mycoplasmes et champignons).

    D'autres utilisations potentielles des OGM applicables dans le domaine agroalimentaire sont aujourd'hui à l'étude. On cherche notamment à améliorer le rendement des cultures (meilleure assimilation des engrais par les plantes par exemple), augmenter la vitesse de croissance des poissons, améliorer la santé animale (les animaux pourraient produire eux-mêmes des anticorps ou des vaccins), la qualité des aliments (conservation, couleur, vitamines...), etc.


    Au-delà des possibilités immenses offertes par les OGM, ils posent des problèmes éthiques, socio-économiques, sanitaires, environnementaux...
    Les mouvements anti-OGM sont nombreux et redoutent notamment la dissémination non désirée de gènes, le bouleversement de la biodiversité, les risques pour la santé...


    Organisme dont le matériel génétique a été modifié par l'introduction d'un ou de plusieurs gènes étrangers afin de lui conférer une caractéristique nouvelle ou améliorée qui sera transmissible à la descendance.
    Le transfert de gènes peut s'effectuer entre organismes de la même espèce, mais il s'agit le plus souvent d'un transfert entre espèces différentes.
    Bien qu'un organisme puisse être modifié génétiquement de façon naturelle ou par intervention de l'humain, les termes organisme transgénique et organisme génétiquement modifié, de même que l'abréviation de ce dernier (OGM) font plus spécifiquement référence aux organismes modifiés en laboratoire. L'adjectif transgénique désignant la modification d'un organisme par l'introduction d'un gène provenant d'un autre organisme, on pourrait penser que tout organisme ainsi modifié peut être qualifié de transgénique. Cependant, cet adjectif sert principalement dans le cas des animaux (exemple souris transgénique) et n'est pas employé pour parler des levures ni des bactéries. Pour ce qui est des plantes, on trouve aussi bien plante transgénique que plante modifiée (ou transformée) génétiquement.

    résumé : cet article donne la définition du terme OGM et de ces variantes, selon ces perspectives d'utilisation de celles ci

    source : http://www.agrojob.com/dictionnaire/definition-O.G.M.-2343.html

    17 mars 2010

    le MON 810 interdit pour des raisons politiques ?

    • L'Allemagne interdit le maïs transgénique MON810

      Marc Mennessier
      17/04/2009

      Un champ de maïs transgénique. L'Allemagne est le sixième pays de l'Union européenne à suspendre la culture du MON810.
      Un champ de maïs transgénique. L'Allemagne est le sixième pays de l'Union européenne à suspendre la culture du MON810. Crédits photo : Pierre GLEIZES/REA

      Bien que la ministre de l'Agriculture s'en défende, sa décision s'appuie plus sur des considérations politiques que scientifiques.

    • Après l'Autriche, la Hongrie, la France, la Grèce et le Luxembourg, l'Allemagne est le sixième pays de l'Union européenne à suspendre la culture du maïs transgénique MON810 sur son territoire (4 000 hectares l'an passé). Mardi, la ministre allemande de l'Agriculture, Ilse Aigner, a justifié cette décision en invoquant la possibilité que ce maïs génétiquement modifié pour résister à certains insectes parasites, produit par la firme américaine Monsanto, présente des dangers pour l'environnement.

      «Ce n'est pas une décision politique. Nous avons mené une étude rigoureuse pour peser le pour et le contre», a assuré Mme Aigner lors d'une conférence de presse. Wolfgang Köhler, le responsable des biotechnologies au ministère de l'Agriculture, a notamment cité «deux nouvelles études» scientifiques montrant un impact négatif de cet OGM sur des insectes «non-cibles» comme les coccinelles et certains papillons.

      Sauf que, d'après nos informations, les études en question ne sont ni «nouvelles» ni forcément pertinentes. En particulier, les coccinelles sont des coléoptères, une famille d'insectes insensibles à la toxine Bt sécrétée par le MON810. Les autorités allemandes citent également des expériences anciennes menées sur des chenilles du papillon monarque exclusivement nourries avec des feuilles couvertes de pollen de maïs Bt. Sauf que, dans les conditions naturelles, les larves de ce papillon nord-américain, qui se nourrissent d'une sorte de laiteron sauvage, ne sont pratiquement jamais en contact avec le maïs…

       

      «Moins d'impact que les insecticides chimiques»

       

      En février, le Dr Stephen Rauschen, de l'université d'Aix-la-Chapelle, chargé de tester la biosécurité des maïs Bt pour le compte du ministère de l'Enseignement et de la Recherche (BMBF), s'était opposé au projet d'interdiction de Mme Aigner. «Rien dans nos travaux n'indique que le maïs MON810 présente un risque supérieur ou différent pour l'environnement à celui que présentent les variétés de maïs conventionnelles», écrivait-il le 20 février dans une lettre ouverte adressée à la ministre. «Au contraire, la culture du MON810 a bien moins d'impact que les insecticides chimiques utilisés pour lutter contre les chenilles parasites» de cette céréale (pyrale, sésamie). Il n'a manifestement pas été entendu…

      Dès lors, il est permis de s'interroger. La décision de l'Allemagne ne serait-elle pas motivée par des considérations d'ordre politique plutôt que scientifique ? «Le même scénario s'est produit en France l'an passé avec le rapport Le Maho, constate le sénateur UMP Jean Bizet, spécialiste des biotechnologies. Sans parler de l'Autriche, qui s'est appuyée sur une étude sur la reproduction des souris qui vient d'être totalement invalidée.»

      Selon ce parlementaire, «il sera grand temps cet automne, lorsque les élections européennes seront passées et le volet Grenelle 2 voté, de remettre la science au cœur du débat.» D'autant qu'à cette époque le Haut Conseil des biotechnologies, présidé par Catherine Bréchignac, la présidente du CNRS, sera enfin opérationnel.


    résumé : cet article nous informe de la suspension de la culture du maïs ogn MON 810 qui est basée sur des études jugées pas forcément pertinentes et non fondés.

    source :http://www.lefigaro.fr/vert/2009/04/16/01023-20090416ARTFIG00373-l-allemagne-interdit-le-mais-transgenique-mon810-.php

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